Maître-chien auprès de la Protection civile

Nom: 
Borremans
Prénom: 
Chantal
fonction: 
Maître-chien & volontaire B-FAST

Depuis 2001, Chantal Borremans est volontaire et maître-chien auprès de l’unité opérationnelle de la Protection Civile de Ghlin.

Chantal Borremans, maître-chien auprès de la Protection civile

Depuis 2001, Chantal Borremans est volontaire et maître-chien auprès de l’unité opérationnelle de la Protection Civile de Ghlin.  Avec son berger malinois de 4 ans, « Ispo », elle recherche des survivants sous les décombres causés par des effondrements ou des tremblement de terre.  Dans sa vie professionnelle au quotidien, elle est assistante en analyse criminelle à la Police fédérale.

Chantal: “J’ai énormément de satisfaction à entraîner et encadrer mes chiens dans la recherche de survivants sous les décombres, aussi bien en Belgique qu’à l’étranger.  Il y a dix ans, j’ai effectué une mission B-FAST suite au séisme en Algérie, et ce avec mon premier chien, ‘Zingou’, un golden retriever (qui a pris sa retraite entre-temps). ‘Zingou’ et moi-même avons par la suite encore participé à un exercice B-FAST en Pologne ainsi qu’à diverses actions de recherche en Belgique. Entre deux missions, l’accent est mis sur l’entraînement. Il faut compter presque deux ans pour accomplir  et terminer la formation qui permet d’être repris dans le module USAR (Urban Search & Rescue) de B-FAST. Nous nous entraînons au moins une à deux fois par semaine pour maintenir nos capacités opérationnelles (tant les miennes que celles des chiens) : recherche sous les décombres, obéissance, habilité et travail d’endurance.  De plus, nous suivons souvent des formations et participons à des exercices, tant en Belgique qu’à l’étranger, parfois -mais pas toujours- dans le cadre de B-FAST.

En tant que maître-chien, il faut être passionné par ce métier. Il faut pouvoir et vouloir investir beaucoup de temps dans son chien et dans son travail. On se trouve régulièrement dans des situations qui peuvent nous mettre en danger, ainsi que le chien. De plus, ce métier peut également être lourd sur le plan émotionnel, vu que nous fournissons une assistance de première ligne aux victimes, souvent dans des circonstances tragiques. La profession de maître-chien ne doit donc pas être sous-estimée, mais les efforts sont largement récompensés lorsque le chien retrouve une personne vivante sous les décombres.”